• Rencontre

Qui suis-je ? n°10

À la rencontre d'un membre de la Fédération PLAS@PAR.

img. : © https://portail.polytechnique.edu/fxconseil/fr/une-supernova-en-laboratoire

L'énigme

  1. Je suis Théoricienne attachée au numérique
  2. J’étudie les Plasmas astrophysiques et laboratoires 
  3. Si j’étais un plasma, je voudrais être une spernova (SNR)
  4. Si les plasmas étaient une œuvre, ce serait La bayadère : le Royaume des ombres.
  5. Si les plasmas étaient une couleur, ce serait une couleur chaude, rouge bordeaux.
  6. Si les plasmas étaient un sport, ce serait la natation Synchronisée.

L'interview

Bonjour Anna, vous êtes désormais démasquée ! Pouvez-vous nous en dire en peu plus sur votre parcours (études, postes précédents, etc) ?

J'ai commencé mes études en Italie à l’université de Pise, puis jai continué avec un doctorat au LULI  en co-tutelle avec Pise. Le financement pour ma bourse de Doctorat, venait de Plas@par. Enfin, je suis partie aux USA pour 3 ans , pour un post-doc à SLAC à lUniversité de Stanford, et j'ai, par la suite, été embauché ici comme maitre de conférence à Jussieu, depuis novembre 2020.

Pouvez-vous en dire un peu plus sur vos recherches actuelles en physique des plasmas ?

Je travaille dans le domaine de lastrophysique de laboratoire, on essaye de reproduire des phénomènes typiques de lastrophysique, comme les instabilités typiques et les chocs de supernova, dans le laboratoire à l’aide de lasers de très haute puissance. On essaye de reproduire les mêmes processus physiques qui se produisent dans l’astro pour avoir plus de détails sur la micro-physique par rapport aux donnes astrophysiques.

Je collabore avec des expérimentateurs aux USA pour des expériences à NIF (National Ignition facility) la seule installation laser au monde où on peut faire cette expérience. Je m’occupe de la simulation numérique pour linterprétation des résultats expérimentale, et la modélisation théorique des phénomènes physiques observés/attendus.  Pour étudier des phénomènes un peu plus extrêmes toujours d’intérêt pour  lastrophysique mais pas seulement (comme la création de paires particules/antiparticules), on envisage d'utiliser des lasers super intenses comme Apollon, qui est en laser en cours de développement, sous la direction du LULI.

Pouvez-vous partager avec nous les références de vos dernières publications (3 publications max) ?

 Efficient generation of turbulent collisionless shocks in laser-ablated counter-streaming plasmas

  • A Grassi, F Fiuza
  • Physical Review Research 3 (2), 023124

Radiation pressure acceleration of high-quality ion beams using ultrashort laser pulses

  • HGJ Chou, A Grassi, SH Glenzer, F Fiuza

  • Physical Review Research 4 (2), L022056

 

Electron Weibel Instability in relativistic counter-streaming plasmas with flow-aligned external magnetic fields

  • A Grassi, M Grech, F Amiranoff, F Pegoraro, A Macchi, C Riconda
  • Phys. Rev. E 95, 023203

      Pouvez-vous une charge d’enseignement, si oui, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les cours et autres actions liées à l’enseignement que vous menez à ce titre ?

Autour de 200H chaque année (maitre de conférence), cette année jenseigne surtout niveau licence, pour le TD de mathématiques . 

Mais aussi les cours de programmation de C++, niveau master 1 également, et de TP de physique numérique des plasmas, avec le code que j'utilise actuellement pour mes recherches (SMILEI). Je fais partie du comité d'organisation de l’école d’été (École des Houches), généralement des étudiants de niveau PHD, qui aura lieu cette année du 1er au 12 mai 2023.

Sur quel(s) site(s) travaillez-vous ?

Je travaille surtout à Jussieu, mais aussi à Polytechnique, vu quune partie du laboratoire du LULI y est, surtout pour la partie expérimentale du laboratoire.

Quel est votre rôle au sein de la communauté PLAS@PAR (direction, conseil de fédération, activités de médiation, actions d’enseignements, …) ?

Jai aidé et participé à la fête de la science pour Plas@PAR en 2021 et en 2022.

Menez-vous des actions auprès du grand public de manière ponctuelle ou régulière, si oui, pouvez-vous expliquer ?

Grand public en partie oui, grâce à la fête de la science. Cest dailleurs un bon moyen de partage avec les étudiants, les collégiens, mais aussi les familles.

Si PLAS@PAR doit relever un défi pour les 5 prochaines années, quel est-il selon vous ?

Lidée de réunir différentes communautés est de plus en plus importante à mon sens, plus souvrir au niveau licence, et lycée pour déjà donner une idée / une base de ce quest le plasma.  Le défi principal cest de faire connaitre la physique des plasmas plus tôt, à partir de la licence je dirais, ou même avant, pour permettre davoir plus d’étudiants en master qui sy intéressent et sinterrogent. Les plasmas sont un sujet d’études très actif

Un dernier mot ?

Merci à Plas@par car ils ont été très importants pendant mon doctorat et à toi Léa.

Merci Anna, à qui le tour ?